Contes des Royaume, Tome 1 : Poison

Page : 222 Prix : 12.90 € Sur AMAZON Editeur : Milady Première Sortie Française : 21 Mars 2014 Traduit par :  Ma Note : Lecture Mitigée

Rappelez-vous l’innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d’amour sincère… et à présent, ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu’elle n’a jamais été révélée…

   Poison est un livre que l'on ne présente plus. Je me suis laissé tenter par ce dernier pour plusieurs raisons : le fait qu'il s'agisse d'une réécriture de conte, l'objet livre magnifique et sa popularité. Cependant, je savais très bien que ce livre était un peu le "cul entre deux chaises", permettez-moi l'expression, car il y a autant d'avis positif que négatif. Je pense me situer entre les deux, avec un début qui ne m'a pas du tout accrochée et une fin qui a su me séduire. 

   Ce roman, je l'ai lu en LC avec ma chere Cywen, dont le lien de la chronique est accessible par le biais du logo "Lecture commune" (Logique !)

   Donc, Poison, c'est l'histoire de Blanche Neige, mais revisité, vu sous un autre angle. Jusque là je ne vous apprends rien. Sarah Pinborough a gardé une trame similaire au conte que nous connaissons : Blanche-Neige haïe par sa belle-mère, le chasseur envoyé pour la tuer mais qui l'épargne, la pomme et le prince "charmant". Bref tout est là, mais l'auteure a ajouté une touche assez noire et plutôt adulte à ce conte. 

   Dans la première moitié du roman, l'attention me semble beaucoup plus focalisé sur la reine Lilith, qu'elle ne l'est sur Blanche-Neige. On découvre là une femme jeune, mais qui à l'intérieur à gagner trop vite en maturité ce qui l'a rendu plutôt aigris. On découvre là une femme qui se veut forte, mais qui au fond d'elle est vulnérable. 

 ❝ - Elle n'est pas malheureuse, murmura Rêveur. Elle est méchante, point final. 

 - Et bien, c'est peut-être le malheur qui rend les gens méchants. ❞ 

   C'est une reine qui pratique la magie noire, ce qui ne change pas de la version que l'on connait. Ce qui distingue cette version, c'est qu'elle à un petit pêcher mignon, le vin et collectionner des choses apparemment étrange. 

   C'est plus dans la deuxième partie que l'on s'intéresse réellement à Blanche-Neige. Le portrait que nous brosse Sarah Pinborough de ce personnage est bien loin du conte repris par les Studios Disney. On n'est plus en présence d'une jeune femme niaise et fragile. En effet on a une Blanche Neige déshinibée, qui boit des bières avec les Nain, qui se baigne nu, monte des étalons et n'a aucun problème avec le sexe.

   Les nains sont également présents, cependant, seul 2 (Grogon et Rêveur) sont présents dans le récit. Il est fait mention des 7 autres, mais ils ne sont jamais réunis au complet.


   Comme je vous disais le début de ma lecture fut un peu décevante, j'avais du mal à accrocher, un peu réticente à cette version, je me suis tout bonnement ennuyer durant les 100 premières pages. Mais arrivant doucement vers la fin, j'ai un peu plus apprécier, peut être était-ce le fait que je me suis habitué à cette version.
   On constate que l'auteure à tenter, je dis bien tenter, de faire des clins d'oeil à d'autre conte, comme Aladdin, Cendrillon ou encore Hensel & Gretel. J'ai dit tenter, car le portrait qu'elle à peint d'Aladdin ne m'a absolument pas plus et j'ai trouvé qu'il n'était pas à sa place dans le conte de Blanche Neige.

   La fin, comme prévue, laisse place à la surprise. Même si elle est un peu éjectée rapidement, je l'ai vraiment trouvé intéressante et sympa, montrant la véritable nature de l'humanité, montrant que les "marié et beaucoup d'enfants" c'est une utopie.
   Enfin, le style est assez beau, se rapprochant vraiment des plumes que l'on retrouve dans les contes. Ma lecture fut donc rapide, même si je me suis, je vous le rappels, ennuyer pour la moitié du roman. Je vous laisse quelques citations que j'ai resencées dans le livre et qui m'ont marquée :

 ❝ Un voeu n'est rien d'autre qu'une malédiction déguisée. ❞ 

 ❝ L'homme est en effet la plus sournoise des créatures, et bien rares sont ceux à qui on peut se fier. ❞ 

 ❝ Une femme avisée ne s'entoure jamais d'assez de magie. ❞ 

 ❝ Parfois, les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver. ❞ 

 ❝ Chaque créature qui respirait était unique et chaque mort comparable à une autre. ❞ 

Points Positifs (+)

• Une bonne fin 
• Une belle plume

Point Négatifs (-)

• Première moitiée ennuyeuse
• Version un peu brouillon